Le sucre est-il l’ennemi de la santé mentale ?
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Alors que les derniers rayons de soleil de l’été indien s’estompent et que l’hiver arrive à grands pas, la fatigue, la déprime et le manque de soleil peuvent faire leur apparition. Arrivent avec eux le changement de régime alimentaire, les envies de sucre au coin du feu et la sédentarité. Bien que vous espériez profiter d’un sommeil réparateur, ces mauvaises habitudes vous y empêchent préférant vous faire ruminer et rater votre sommeil. Et si tous ces problèmes – l’envie de sucre, l’humeur morose et l’insomnie – étaient liés ?
La santé mentale liée à la saisonnalité
A cette période de l’année, 30% des adultes ressentent une énergie et une humeur au plus bas, et même la dépression pour 5 à 10% de la population. Leur remède ? Manger quelque chose de sucré qui procure un plaisir instantané et efface momentanément les symptômes dépressifs.
ERREUR !
Des chercheurs américains ont en effet montré que la consommation de sucres ajoutés ou transformés amplifie les symptômes dépressifs. Comment? Tout simplement en perturbant plusieurs fonctions de l’organisme. La première d’entre elles : l’inflammation. L’inflammation est l’un des principaux liens entre le sucre et la dépression. L’étude que l’on a choisi de relater ici s’est penchée spécifiquement sur l’inflammation et le lien avec le sucre.
“Voici ce qui arrive à une souris atteinte d’inflammation : des chercheurs ont sélectionné un groupe de souris à qui ils ont supprimé la partie d’un gène protecteur contre l’inflammation. En l’absence de ce code génétique, elles ont rapidement été atteintes d’inflammation chronique grave. Leurs tissus ont accumulé des télomères courts et des cellules sénescentes dans le foie et les intestins, plus leur mort survenait rapidement. Une des meilleures façons de se protéger de l’inflammation, c’est de cesser de l’alimenter. Le glucose dérivé des frites ou des glucides raffinés (pain blanc, riz blanc, pâtes) et des sucreries, des sodas, des jus sucrés et de la plupart des produits de boulangerie-pâtisserie, entre dans le sang massivement et rapidement. Ce pic de glycémie entraîne encore une hausse des cytokines, messagères de l’inflammation.”
Une seconde étude s’est penchée spécifiquement sur les sucres alimentaires ajoutés et a révélé qu’une inflammation élevée est un puissant déclencheur de la dépression.
Le sucre est donc une substance pro inflammatoire et l’inflammation augmente le risque de souffrir de dépression. Ceci a donc un impact sur la santé mentale. Il est alors certain pour les chercheurs, que trop de sucre amplifie un mal-être général. C’est également susceptible d’augmenter le risque de dépression et de trouble du sommeil.
Il est donc nécessaire de savoir différencier les sucres selon leur indice glycémique. On fera ainsi la distinction entre sucres raffinés comme les sucreries, les boissons sucrées ou encore le riz blanc qui augmentent la glycémie instantanément et les sucres complexes comme ceux des céréales complètes ou des fruits qui ont un indice glycémique faible.
En analysant l’alimentation de 50000 femmes, les chercheurs ont trouvé que plus les femmes consommaient de sucres à indice glycémique élevé, plus elles souffraient d’insomnie. A l’inverse, plus elles mangeaient de fruits et légumes, mieux elles dormaient. Car la hausse rapide de la glycémie entraîne la sécrétion d’insuline. Cela implique une chute de la glycémie qui provoque souvent la libération d’autres hormones, comme l’adrénaline et le cortisol, des molécules du “stress” et de l’agitation.
En résumé, de plus en plus d’études trouvent des liens entre le sucre et la dépression et il est important d’être conscient des dangers du sucre ajouté. Ne les supprimez donc pas totalement de votre alimentation mais choisissez les bien et consommez en de façon modérée.
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Erick est en contact permanent avec des leaders de l’entreprise et du sport de haut niveau. C’est son quotidien : la passion pour ligne de conduite.
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